
Ils font l’entreprise : M. Axel BEAUFILS
15 février 2024
ILS PARLENT DE NOUS
19 février 2025Directeur Général de la SAS JEAN GOYTY

Vous avez dit inspirant ?
Le plâtre n’était pas sa destinée, et pourtant, Mikel est depuis 2017 le directeur général de la SAS Jean Goyty. Il a su naviguer habilement entre rencontres personnelles et professionnelles, défis et imprévus, transformant chaque obstacle en opportunité. N’est-ce pas là l’essence même du mot « entreprendre » ?
Mikel Martiarena est un leader ayant gravi tous les échelons, conscient que la réussite réside dans la force collective. Il favorise ainsi une culture de collaboration et d’entraide où chacun est encouragé à contribuer au projet commun.
Mikel, pourriez-vous nous raconter votre vie avant la SAS Jean Goyty ?
Oui, je dois commencer à partir de quand ?
C’est vous qui décidez !
(rires) Je vais commencer depuis le début alors. Je suis né à Bayonne, et ça, c’est important ! J’ai débuté ma scolarité à Saint-Bernard, à Bayonne, jusqu’en CM2. À la séparation de mes parents, je suis parti en région parisienne, à Franconville, où j’étais au collège. Ensuite, j’ai obtenu un DUT en Techniques de Commercialisation à Sarcelles, avant de poursuivre avec une licence de communication. Et c’est là que j’ai eu l’idée merveilleuse de me mettre en couple, une relation avec son lot d’obligations financières. Donc, en plus des cours de communication, je me suis retrouvé à travailler sur des chantiers, faisant alors du « placo ».
Le plâtre s’impose par nécessité, mais quelle est l’histoire qui vous y conduit ?
Une histoire assez simple. Un ami de mon village travaillait dans l’entreprise de M. Jean-Marc Giquel, et avec mes copains, on y travaillait durant l’été. J’ai commencé avec Sébastien, qui travaille aujourd’hui avec nous, ici à Bayonne. C’est comme ça que j’ai mis un pied dans le bâtiment.
Je continuais mes études de communication avec l’objectif de poursuivre en troisième année de commerce ; et durant mon temps libre, j’étais sur les chantiers. Mais, un malheureux oubli de dépôt de dossier m’a fait rater mon année. J’ai donc décidé d’arrêter mes études.
Après cet épisode, je suis revenu au Pays Basque pour travailler dans l’entreprise de mon père, spécialisée dans la gestion de cartes à puce pour le compte d’une société de crédit. Il venait d’acquérir un terrain pour y construire une maison. J’y ai finalement passé la moitié de mon temps jonglant ainsi entre l’entreprise dans la vente et la construction de la maison.
À la fin des travaux de la maison, je suis parti en intérim pendant un an chez Labastère, mais l’expérience ne s’est pas terminée dans les meilleures conditions.
Après une pause forcée, à la suite d’une opération, l’ANPE m’a proposé une formation pour devenir économiste de la construction à l’AFPA. Je m’y rendais quand l’agence d’intérim m’a proposé une mission au sein de l’entreprise Jean Goyty. J’étais aux anges, enfin une mission dans le plâtre, et de surcroît une belle entreprise. Je savais travailler le placo, et j’ai saisi cette chance. J’ai donc commencé chez Jean Goyty en 2004, d’abord intérimaire pendant un an, puis comme salarié.
Heureux de revenir dans le plâtre ?
Oui, j’aime le bâtiment, les travaux, les chantiers. J’ai essayé d’autres chemins mais …
Quels chemins avez-vous empruntés ?
J’ai travaillé chez Leclerc pour de la mise en rayon, mais ce n’était pas fait pour moi. Le père d’un ami avait une entreprise de mobilier pour collectivités, et je livrais le mobilier. Je n’y ai pas trouvé mon compte.
Racontez-nous vos premiers pas dans l’entreprise.
Je suis entré comme plaquiste, et mon premier chantier était au Golf de Chiberta. L’entreprise comptait déjà une trentaine de personnes, dont beaucoup sont encore présentes aujourd’hui. Pour exemple, les chefs d’équipe de l’époque sont toujours là, à l’exception de quelques départs à la retraite.
C’est là que j’ai rencontré des anciens comme Salvador et Jacky. Avec ce dernier, je faisais des faux plafonds, un travail que j’aimais beaucoup. C’était lui le responsable de ce secteur et Jean Goyty m’a associé avec lui. Nous sommes restés en équipe pendant un an.
Grâce à Jacky, je suis monté en compétences au sein de l’entreprise car il a toujours soutenu mon dossier. Par exemple, lorsqu’il partait en vacances, il disait qu’il n’était pas nécessaire de chercher quelqu’un d’autre pour le remplacer : « Mikel connaît le dossier, il sait travailler, il va finir le chantier. »
On sent que c’est une personne qui a compté pour vous.
Jacky a été un mentor, à la limite du sauveur… À l’époque, j’avais 27 ans, et l’appel des nuits animées du Petit Bayonne était très fort. Les réveils du vendredi matin étaient eux, à l’inverse, pas assez forts. Jean Goyty m’a mis en garde une première fois à la suite de quoi, Jacky m’a dit : « Tu fais ce que tu veux, mais le vendredi matin, tu es au boulot. ». Depuis ce jour, en forme ou fatigué, je suis toujours au travail le vendredi matin.
Il m’a poussé, m’a fait progresser. J’étais plaquiste niveau 2 au début de mon intérim, et un an plus tard, juste avant mon embauche, j’avais déjà franchi deux niveaux. C’était une belle progression en peu de temps.
Parlons un peu d’une autre personne marquante : M. Jean Goyty.
J’ai commencé à connaître Jean Goyty après cette période, lorsque je suis devenu chef d’équipe. Mais, c’était une relation très simple. Nous le croisions uniquement lorsqu’il venait sur le chantier pour examiner notre travail. Puis, à mesure que je prenais du galon, il y a eu plus d’échanges et de partage.
Je me souviens cependant que notre relation a pris un tournant lors d’un entretien en tête-à-tête. Il m’a demandé : « Mikel, quelle est ton ambition ? » Ma réponse fut claire : « Je veux prendre votre place. » Et ça, il a beaucoup aimé !
En revanche, il a moins apprécié, le lendemain matin, quand je lui ai pris sa place de parking ! Je me rappelle encore sa réponse cinglante : « Tu as de l’ambition, c’est bien, mais ça reste encore ma place ! Sors de là ! »
Comment avez-vous fait pour atteindre cet objectif ?
Les choses se sont passées très vite. En 2005, j’ai été embauché dans l’entreprise, mais j’ai rapidement commencé à souffrir du dos. On me faisait des infiltrations. J’ai vite compris qu’il fallait envisager autre chose. En 2007, je suis donc allé voir Jean Goyty pour lui demander de suivre une formation afin de devenir conducteur de travaux. À ce moment-là, la personne en charge de tout le pôle travaux partait et mon avenir passait forcément par le bureau. J’y ai vu une opportunité.
Jean m’a répondu : « Pas de problème. »
Je suis donc parti pendant un an et demi en formation d’économiste de la construction à l’AFPA. J’ai appris à analyser et à établir des études de prix.
À partir de là, je suis devenu conducteur de travaux au sein de l’entreprise. Peu à peu, j’ai pris du galon, surtout quand les anciens conducteurs de travaux ont commencé à quitter l’entreprise. Je me suis retrouvé seul avec Hugo à avoir cette compétence.
Naturellement, nous avons pris les rênes de l’entreprise. Un jour, Jean Goyty est venu me voir et m’a demandé si je voulais toujours prendre sa place. Il m’a dit : « Si c’est le cas, il te manque des compétences en gestion, comptabilité et management. Il y a une formation à la Chambre de commerce, il faut que tu la fasses. »
C’est ainsi que je me suis retrouvé à l’École des managers, avec un rythme de 1 à 2 jours de cours par semaine pendant plus d’un an. J’étais sur les rails pour reprendre la société.
L’histoire se passe pour le mieux ?
Oui, sur le papier, mais en réalité, cela n’a pas été si simple. Jean avait créé cette entreprise, il l’avait façonnée à son image. Plus j’avançais dans mes études, plus il avait besoin d’être rassuré sur mes intentions. Il voulait céder son entreprise, sans aucun doute, mais c’était son « bébé » et elle fonctionnait bien comme cela. De mon côté, j’arrivais avec des idées nouvelles, d’autres méthodes acquises pendant la formation. Je ne voulais pas tout chambouler, juste apporter des améliorations.
Mais je me heurtais à la phrase : « Pourquoi changer, si cela fonctionne bien comme ça ? » (rires)
Je vous rassure, aujourd’hui, j’aurais probablement la même réaction. Pourquoi changer quelque chose qui fonctionne ? À moins qu’on me prouve que cela sera vraiment mieux, je ne changerai pas d’avis.
Petit à petit, il m’a laissé plus de souplesse. Il partait même en vacances, ce qu’il ne faisait jamais auparavant. Nous faisions le point chaque vendredi avec lui.
Je me souviens qu’au début, il arrivait le vendredi en toute fin d’après-midi, à la débauche, pour composer le planning, alors que nous l’avions déjà fait et il nous disait : « J’ai besoin de telle ou telle personne la semaine prochaine sur tel ou tel chantier. » Alors, nous refaisions tout le planning.
Il nous a fait le coup une fois, mais pas deux ! J’ai dit à mes collègues : « Je m’en occupe ! »
Et tous les vendredis matin, je passais un coup de téléphone à Jean : « Jean, de quoi, avez-vous besoin pour la semaine prochaine ? ». Une fois sa réponse obtenue, nous organisions le planning. Dès lors, le vendredi en fin d’après-midi, nous étions en week-end à l’heure. (rires)
(pause)
Et j’ai eu un premier coup d’arrêt. Je préparais mon examen quand j’ai appris que je ne reprendrais pas l’entreprise tout seul.
C’est là que vous entendez parler de Bernard Beyt.
Oui, c’était dur à encaisser. J’étais à deux doigts de tout abandonner. Je ne connaissais pas Bernard. J’ai eu deux gros moments de doutes à ce moment-là.
Le premier, c’est quand Jean Goyty m’a dit : « Tout seul, tu ne peux pas. Je vais te présenter quelqu’un. »
Et le second, c’est suite au coup de téléphone d’une personne qui me proposait un soutien financier pour monter ma propre entreprise de plâtre. J’ai refusé, car je ne voulais pas faire ça à Jean Goyty.
Je me suis dit : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. »
Je pense que c’était une épreuve, un test, qui a montré qui j’étais et que j’étais attaché à l’entreprise et à l’équipe.
Ce fût un passage difficile, l’avant signature : qui était le véritable décisionnaire ? Parfois, c’était Jean, parfois, c’était nous. Mais je m’étais engagé, donc il fallait aller de l’avant.
Comment avez-vous accepté cette association avec Bernard Beyt ?
J’ai pris du recul et j’ai posé des questions. Bernard venait du monde du béton, et dans le BTP, tout le monde se connaît. Je me suis renseigné, j’ai discuté avec plusieurs personnes, notamment avec notre expert-comptable qui m’a beaucoup conseillé. Avec le temps, je me rends compte que j’étais plus sanguin à l’époque, je réagissais au quart de tour. Il me manquait peut-être un peu de maturité.
C’était la crainte de Jean Goyty. Lui, il avait pris le temps de créer son entreprise, de la faire grandir, et de grandir avec elle. Moi, je devais être opérationnel tout de suite après la signature. Il me manquait encore toute une partie pour être vraiment efficace : la gestion bancaire, les assurances, etc. Je ne savais pas, je ne connaissais pas tout ça.
Je me souviens de l’interview que nous avons faite de Jean Goyty. Il nous disait qu’il avait perçu cette complémentarité entre toi et Bernard Beyt.
Oui, tout à fait. Quand j’ai compris cela, je me suis ouvert à la discussion.
Jean nous a présentés, et ensuite, c’était à nous de décider si l’on voulait continuer ensemble. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. J’ai été direct, peut-être même très direct, fidèle à ma personnalité (sourire). J’ai dit ce que j’avais à dire. Notre relation a été claire dès le départ. Et au fur et à mesure, nous avons construit notre duo. Bernard m’a d’ailleurs laissé le dernier mot avant la signature. Il m’a dit : « Tu décides. Je ne partirai pas sans toi. Moi, j’en ai envie, mais si tu ne veux pas, je ne le ferai pas. »
On a pris du temps pour apprendre à se connaître, et c’était nécessaire.
Est-ce à ce moment que vous avez défini la politique que vous vouliez mettre en place ?
Non, pas tout de suite. De toute façon, quand nous avons racheté la société, notre objectif était de continuer dans la même lignée que Jean Goyty, avec les mêmes principes, les mêmes objectifs de chiffre d’affaires, et le même nombre de salariés.
Nous voulions que tout soit le plus stable possible.
Et à ce moment-là, quelles étaient les relations avec Jean Goyty ?
Nous avons travaillé normalement jusqu’à la reprise. D’ailleurs, j’ai fait un excellent mois juste avant la signature pour le compte de Jean Goyty (sourire). Nous avons fait les choses comme il le fallait, et Jean Goyty nous a témoigné beaucoup de reconnaissance. Dès lors, j’ai toujours eu d’excellente relation avec lui.
Parlez-moi du premier gros chantier que vous avez eu à gérer, celui de l’Hôtel du Palais.
C’était le chantier test de la nouvelle ère de l’entreprise et il aurait pu nous tuer. Nous avons pris ce chantier avec un planning très serré.
Nous avons signé la reprise de l’entreprise en juillet 2017 et nous devions démarrer le chantier en décembre 2017. Sauf que le chantier avait pris beaucoup de retard, mais avec la même obligation : ouvrir avant la saison estivale. Nous avons dû mettre les bouchées doubles, voire triples. Nous sommes montés jusqu’à 35 personnes de l’entreprise Goyty sur place.
Je me levais à 3h du matin pour aller à Biarritz. À 7h, j’étais au bureau pour faire les embauches à Bayonne, puis je repartais sur le chantier jusqu’à midi. Je rentrais au bureau pour répondre à mes mails et manger devant mon ordinateur. L’après-midi, j’étais de retour sur le chantier jusqu’à 18h, puis je revenais au bureau pour valider les devis et continuer à faire tourner le reste. Je rentrais chez moi à 21h. Ce rythme a duré un mois et demi.
J’ai reçu un sérieux avertissement de ma femme à ce moment-là (rires). Elle m’a dit : « Franchement, c’est ça, racheter une entreprise ? Tu es sûr de ton choix ? »
Ce chantier a été un vrai révélateur. Nous sentions derrière nous des voix qui disaient : « Les deux nouveaux, ils vont se planter. »
Aujourd’hui, peu d’entreprises sont en capacités répondre aux chantiers « coup de poing », et grâce à l’Hôtel du Palais, nous avons démontré que nous en faisions partie.
De l’extérieur, l’entreprise de Monsieur Jean Goyty est devenue la SAS Jean Goyty en gardant le label de qualité.
Oui, encore ce matin, j’en ai parlé avec le conducteur de travaux du chantier de la piscine d’Anglet et qui était celui du chantier de l’Hôtel du Palais. La confiance est palpable, visible, et ressentie.
Nous nous connaissons maintenant et tout le monde sait que ça va bien se passer.
Travailler dans cet état d’esprit, c’est génial !
Quelles ont été les évolutions dans la manière de travailler depuis la reprise ?
Nous avons modifié notre approche en matière de management des équipes, en laissant beaucoup plus de responsabilités aux collaborateurs. Concernant l’organisation, nous avons augmenté le nombre de réunions et investi dans des logiciels informatique. Par exemple, nous utilisons maintenant le BIM, un outil de modélisation des informations de la construction. Nous avons également poursuivi ce que faisait Jean Goyty en matière d’insertion sociale. Nous continuons à miser sur nos jeunes et sur la formation.
Et puis, il y a le clou du spectacle avec vos nouveaux bâtiments.
C’est une grande nouveauté, une étape supplémentaire.
Oui, nous étions un peu à l’étroit dans nos anciens locaux et les possibilités d’extension étaient limitées. Nous avons trouvé ce terrain à Villefranque et nous avons créé un bel outil de travail.
Cela se sent dès l’entrée, les gens sont plus à l’aise.
Oui, cela change la vie ! Ici, tout le monde a son propre bureau avec des fenêtres et, de retour de chantier, les équipes disposent d’un lieu pour se retrouver, discuter. La commodité n’a rien à voir avec ce que nous avions auparavant et cela renforce la cohésion d’équipe d’avoir une plancha en terrasse. Elle est un outil de développement validé par la direction.
C’est bien d’offrir à l’équipe, ce nouvel espace et ces conditions de travail.
Et maintenant, quelle est la prochaine étape ?
Nous avons fait évoluer l’entreprise Jean Goyty. Après quelques difficultés, nous avons redonné une nouvelle dynamique à une autre entreprise que nous possédons, Linotapis, spécialisée dans le revêtement de sols.
Pour l’instant, nous allons consolider tout cela, et par la suite, nous verrons.
En plus, je n’oublie pas que j’ai une femme et des enfants, et j’ai envie d’en profiter un peu. Il faut aussi savoir garder du temps pour ses proches.
Attention, je ne dis pas que je ne vais rien faire après. J’en suis incapable ! J’ai besoin de créer, d’aider des personnes à se lancer, de faire équipe avec elles et de voir un projet aboutir. Mais pour le moment, l’objectif est de stabiliser tout cela.
Ta volonté d’entreprendre fait entièrement partie de ta personnalité ?
Oui, cela fait souvent partie des conversations que j’ai avec mes amis. Je crois que si le secteur de la grande distribution m’avait plu, j’aurais entrepris dans ce domaine. J’aurais pu vendre des meubles ou des churros sur la plage. Mais, ma motivation première est d’entreprendre.
Trois dernières questions :
Si tu devais retenir un chantier depuis le début de ta carrière ?
L’extension du centre commercial BAB2. C’était un gros chantier, très difficile, âpre. Je n’étais conducteur de travaux que depuis peu de temps et j’y ai appris beaucoup de choses.
Trois outils indispensables pour le Mikel d’aujourd’hui ?
Mon téléphone pour rester joignable, ma voiture pour aller sur le chantier voir les équipes, c’est important pour moi et pour eux ; et mes lunettes, parce que j’ai vieilli (rires).
Un dernier mot pour tes équipes ?
Pour mes équipes… Franchement, je les adore !
Pour moi, c’est important. J’ai des relations privilégiées avec eux ; ce sont plus que de simples salariés. Certains d’entre eux, je les connais depuis tellement longtemps. Cette relation est très significative pour moi et pour le bien de l’entreprise.