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Ils font l’entreprise : M. Chris TAUZIEDE

Force est de constater que, Chris Tauziede souhaite faire taire le vieux cliché selon lequel « les jeunes d’aujourd’hui ne veulent pas travailler ».
Apprendre, observer, respecter les hommes et le travail sont les maitres mots de son parcours.
Faire confiance en nos jeunes est l’un des engagements fort de l’entreprise Goyty pour qui, ils sont notre présent et notre avenir.

Depuis combien de temps, êtes-vous dans l’entreprise SAS JEAN GOYTY ?

J’y suis depuis deux ans et je commence ma troisième année d’apprentissage. Je passe mon titre pro niveau 3. C’est une année de transition en attendant l’ouverture du titre pro niveau 4 au BTP CFA de Pau. Ce niveau 3 me permet déjà d’avoir un diplôme en plus, comme un équivalent au CAP, avant de passer à un diplôme supérieur l’année prochaine, avec le niveau 4.

Pourquoi avez-vous postulé au sein de cette entreprise ?

C’est grâce à mon professeur du CFA et d’un collègue de l’entreprise, Michael, avec qui j’étais en classe en deuxième année de CAP. Ils m’ont conseillé de postuler chez Goyty, ils savaient que je serais bien reçu. J’avais aussi l’avantage d’avoir mon père à proximité, je n’ai donc pas eu de logement à trouver pour commencer. Les étoiles étaient alignées.

Connaissiez vous l’entreprise ?

Non, pas du tout. Je ne me doutais pas que l’entreprise avait une telle envergure et autant de salariés. Je sortais d’une société de 6 salariés, ce n’était pas la même chose, mais je me suis aussitôt senti à mon aise.

En deux mots, quels sont les avantages de travailler dans cette entreprise ?

En 2 mots… Je suis en apprentissage et les deux premiers mots qui me viennent à l’esprit sont polyvalence et diversité, car nous avons beaucoup de projets différents et de missions variées. Pour revenir à mon ancienne entreprise, nous faisions seulement du BA13 et des maisons individuelles. Là, je touche à divers matériaux et les chantiers sont totalement différents. Au musée Bonnat, il y a beaucoup de diversités et de travail d’étude. Avant, j’étais sur le chantier du Pôle culturel de Saint-Jean-de-Luz, un autre beau chantier où l’on s’est creusé la tête. Avec mon chef de chantier JD (Jean Daniel) et les autres chefs d’équipe, nous faisons du Placo, de la brique, du faux plafond, du plafond dalle, cloison aluminium. Nous faisons aussi des formations pour installer de la toile tendue. On ne se lasse jamais au travail.

Vous me parlez de formation, justement quel a été votre parcours ?

J’ai eu un parcours très classique jusqu’en seconde générale à Parentis-en-Born. Je vivais à Biscarosse, chez ma mère. Mais je ne savais pas trop ce que je voulais faire, je me cherchais un peu. Cette année-là, je n’ai pas trouvé ce que je souhaitais faire, mais plutôt ce que je ne souhaitais pas faire. Il y avait la possibilité de faire un bac S, ES et L, et je ne voulais pas faire ça (rire).
J’ai décidé d’aller en STMG management. Je n’avais pas tellement d’attrait pour cette voie, mais je savais qu’elle allait m’ouvrir plus de portes, notamment dans le commerce où il y a beaucoup de travail. Mon Bac STMG validé, je ne savais toujours pas ce que je voulais faire, puis j’ai découvert la Mission Locale à Parentis-en-Born.

Pouvez-vous nous parler de la Mission Locale ?

La Mission Locale, la Garantie Jeune, est un organisme qui aide les jeunes à s’orienter. Ils ont des process en entonnoir. Ils vous posent des questions ciblées pour affiner vos sensibilités, dans le but de vous orienter vers un secteur d’activité. De ça, il en est ressorti que mon domaine de prédilection était le bâtiment. La Garantie Jeune se fait sur plus d’un an et 4 mois de stage sont à réaliser au cours de l’année. Cette formation est rémunérée mais nous avons quelques obligations à remplir. Certains jeunes s’emballent sur le fait que la Garantie Jeune va leur apporter une rémunération, pensant qu’ils pourront ne rien faire pendant un an. Mais NON, ça ne marche pas comme ça. Il faut travailler (sourire).

J’ai donc fait les 4 mois de stage. Mes formateurs m’ont proposé des entreprises pour le stage mais je souhaitais rester autour de Biscarrosse, on y est bien fournis en BTP. J’ai trouvé un stage en menuiserie, chez mon beau-père, qui fait de la pose de cuisine et pose de salle de bain. Il pratique aussi de la menuiserie plus traditionnelle. J’ai été formé dans la pose de portail électrique, de fenêtres, pour finir ensuite ma période de stage dans le placo, juste avant la Covid-19. C’est d’ailleurs à cause de la pandémie que mon stage s’est arrêté, en 2019. Mais j’ai quand même bien pu découvrir ce métier. L’été suivant, j’ai trouvé une entreprise à Biscarosse qui cherchait un apprenti, et c’est là que j’ai commencé l’aventure « plâtrerie » à 18 ans.

Au fil de notre conversation, j’ai plutôt l’impression que votre parcours est un hasard bien structuré ?

Cela a été du hasard quand les choses me sont tombées dessus, mais j’ai réalisé que j’ai adoré travailler le plâtre. Après rien n’est vraiment du hasard, j’ai effectué moi-même toutes les démarches. Je suis allé chercher ce que j’ai aujourd’hui. J’ai appelé les écoles, les entreprises avec l’aide de ma maman, puisque l’administratif reste laborieux.

Et cela peut paraître structuré car j’aime aller au bout des choses et valider mes acquis et mes diplômes. J’ai aujourd’hui plusieurs cordes à mon arc. Je ne sais pas de quoi est fait demain.

Vous projetez-vous sur votre avenir ?

À ce jour, je n’ai pas de projection concrète sur mon avenir. Je sais que j’adore ce métier, mais je ne suis pas sûr de me voir sur le terrain toute ma vie, comme Jean Daniel, mon chef de chantier.

La formation que je fais actuellement, titre pro niveau 4, va me permettre de me former et de me créer une porte de sortie. Pour le moment, je ne souhaite pas travailler dans les bureaux. Mais d’ici une dizaine d’années, cela peut changer et cette formation me permettra d’y accéder, car l’entreprise Goyty me donne la possibilité de le faire. Pour en avoir parlé avec Bernard Beyt, il perçoit cette opportunité comme un projet d’avenir pour moi. Cependant, je reste encore sur les chantiers pour le moment, ça me plaît énormément. À voir ce que me réserve l’avenir.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours de vie ?

J’ai eu une enfance tout à fait normale et heureuse. Je suis né à Bayonne, je suis parti ensuite à Biscarosse suite au divorce de mes parents. Mais j’ai eu de la chance dans la vie, je n’ai eu aucune épreuve insurmontable et je m’en rends compte.

Quelles sont les valeurs essentielles pour vous dans la vie ou au travail ?

Il y a une valeur qui me tient à cœur particulièrement, c’est le respect. C’est valable dans la vie comme au travail. Peu importe l’âge, le caractère, la situation… le respect est une valeur fondamentale.

Quels sont les mentors que vous auriez à mettre en avant ?

À la seconde, le mentor professionnel qui me vient en tête, c’est Jean Daniel, JD mon chef d’équipe. Je me sens chanceux, il a de l’expérience dans le métier. Il étudie, réfléchit, fait les choses bien et de ce fait, les chantiers avancent bien. Si nous sommes sur le chantier du Musée Bonnat qui est un chantier compliqué entre la partie neuve et la partie rénovation ce n’est pas du hasard. Il m’apprend beaucoup et comme il le dit, « on peut apprendre de tout le monde, en regardant et en observant ».

Et bien sûr, je citerai ma mère. Elle m’a tellement aidé. L’administration ce n’est vraiment pas pour moi mais elle m’a toujours aidé et soutenu. Elle est toujours là.

Votre dernier rire sur un chantier ?

Tous les jours (rire). Encore une fois, Jean Daniel. Quand tu travailles avec lui tu ne peux que rigoler.
Tous les jours, c’est des rires et des sourires et ça, c’est génial.

Une chose sur vous inavouable ?

J’aime jouer aux Pokémons ! Cela fait remonter des souvenirs d’enfance !

Et quel est votre préféré ?

Il y en a trop pour en choisir un seul. (rire)

Les 3 outils indispensables ?

Mètre, crayon, cutter. Sans réfléchir.

Vos hobbies ?

La musculation. J’aime aussi le skateboard. Mais aussi ne rien faire tout un week-end et ça passe encore plus vite.

Si vous deviez définir la philosophie de l’entreprise ?

Cela se rapproche de l’esprit de famille. Même si le mot famille est quand même très fort, il y a une volonté d’entraide, de respect. La diversité des personnes aussi. Malgré le grand nombre de salariés, le matin, on se serre la main quand l’un de nous arrive. Le Bonjour, comment ça va ? est de coutume et c’est bien. Cela peut paraître insignifiant, mais je trouve ça important. Nous prolongeons ça en dehors des chantiers, lors d’anniversaires ou de simples moments à partager. On prend du plaisir à être ensemble.