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Ils font l'entreprise : M. Axel BEAUFILS
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15 février 2024
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Ils font l’entreprise : M. Mikaël DE OLIVAL COELHO

Ils font l’entreprise : M. Mikaël DE OLIVAL COELHO

« Quand on veut, on peut. »

Il est entendu que tout n’est pas question de volonté dans la vie. Cependant quand on rencontre Mikaël, il est évident qu’une force, issue de son parcours de vie, lui permet d’avancer et d’atteindre des objectifs que personne ne lui prédisait dans son enfance. Il est un exemple de détermination et de courage.

Depuis combien de temps travaillez vous pour l’entreprise Goyty ?
Cela va faire 5 ans.

Quelle est votre formation actuelle ?
Je passe un brevet professionnel au CFA d’Agen, en apprentissage, au sein de l’entreprise Jean GOYTY.

Comment avez-vous connu l’entreprise ?
Ils ont réalisé des travaux au sein de l’association Le nid basque* à Anglet, où je faisais ma scolarité. C’est eux qui m’ont envoyé en stage dans l’entreprise.

Quel a été votre parcours scolaire ?
Très jeune, j’ai eu un important retard scolaire. J’étais dans un IME, une école spécialisée, dès l’âge de 7 ans. Cette école m’a fait évoluer à mon rythme. Nous avions seulement 8 heures de cours par semaine et nous apprenions la plupart des matières sous forme d’ateliers. De cette première étape, direction Le nid basque où les professeurs m’ont conseillé de venir en stage au sein de l’entreprise Jean GOYTY.

Aviezvous une partie scolaire et une partie manuelle ? Avez-vous exploré d’autres corps de métiers ?
Oui, nous faisions notamment du jardinage et de la menuiserie. Je suis arrivé au sein de mon entreprise en stage parce que l’on m’a conseillé de travailler le plâtre. J’ai tout de suite accepté car je désirais apprendre.

Comment s’est passé l’accueil au sein de l’entreprise ?
Ça fait longtemps ! (rire) Je n’y connaissais rien au métier du plâtre. Ils m’ont d’abord intégré dans une équipe. Je posais la laine pour l’isolation, puis j’ai plaqué. J’ai appris les bases. Ils m’ont formé de A à Z. Je me suis rapidement intégré au sein de l’entreprise.

Avez-vous toujours des relations avec vos camarades ou vos enseignants du Nid basque ?
Oui, j’ai toujours un ami rencontré là-bas. Les professeurs, quant à eux, m’ont suivi pendant un an, durant mon année de CAP. À partir de là, j’ai volé de mes propres ailes, ils voyaient que ça se passait bien.

Dès lors, comment vous êtes-vous projeté vers un brevet professionnel à Agen ?
Au Nid basque, on me disait que le nouveau bac était très dur.
Mais je me suis dit « quand on veut on peut », donc j’ai tenté le tout pour le tout.

Vous étiez donc déjà dans l’entreprise avant votre brevet professionnel ?
Non, j’ai fait deux années de CAP à Pau, puis une année en mention complémentaire, là où j’ai connu Chris Tauziede qui travaille aussi au sein de l’entreprise. Je suis resté durant ces trois années en apprentissage, dans l’entreprise.
Et pour le brevet professionnel, j’en ai parlé à mes parents, puis à Bernard et Mikel ; ils m’ont tous poussé à essayer. Et me voilà aujourd’hui, à Agen, pour mon brevet professionnel.

Quelles compétences vont vous amener ce diplôme ?
Je vais obtenir un niveau supérieur qui va m’ouvrir de nouvelles portes. Les matières classiques comme les mathématiques ou le français sont plus difficiles, et au niveau pratique, c’est plus poussé, plus minutieux. J’ai appris à calculer le nombre de plaques qui pouvait me manquer, leur approvisionnement, à mieux comprendre les plans, etc. C’est plus approfondi.

Et après, qu’est-ce que vous envisagez ?
J’aimerais continuer mon apprentissage, découvrir d’autres compétences et aller le plus loin possible dans mes études.

Pour vous, quelles sont les valeurs essentielles dans le travail et dans la vie ?
Il faut venir avec le sourire, le garder et avoir envie de travailler !

Vous avez l’air d’avoir traversé beaucoup d’étapes dans votre vie, pouvez-vous dire quelles sont la ou les personnes qui vous ont inspiré ?
Oui, au Nid basque nous avions des éducateurs et des référents. J’ai rencontré Bruno qui m’a donné sa confiance et qui m’a encouragé. Il m’a appris à aller dans la direction que je voulais, à voler au maximum.
L’autre source de motivation a été les critiques négatives envers moi. Elles m’ont donné la force et l’envie de prouver aux autres que j’étais capable d’aller loin.

La dernière fois que vous avez ri sur un chantier ?
Nous rions tous les jours, pour tout et n’importe quoi, il y a toujours une bonne ambiance sur le chantier.

Trois outils indispensables à avoir sur un chantier ?
Un mètre, un crayon et un cutter.

Quelles sont vos passions en dehors du travail ?
Le quad et les virées à moto avec ma famille.

Quelle est votre fonction actuellement dans l’entreprise ?
Je m’occupe principalement de la partie plaque de plâtre.

Si vous deviez définir la philosophie de l’entreprise Jean GOYTY ?
Je dirais la sécurité. Je me sens en sécurité au sein de l’entreprise.

*Le nid basque : cette association « a pour objet toute œuvre d’éducation et d’accompagnement d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes dont les capacités et les difficultés nécessitent une offre de services adaptée, et de soutenir leurs familles ». Elle accueille et accompagne des jeunes présentant des troubles du neurodéveloppement (TND).